Des écoles parisiennes symboliquement occupées par des parents d'élèves

Publié le par nuit des écoles

Une vingtaine d'écoles parisiennes, sur 660, ont été mardi symboliquement occupées par des parents d'élèves dans les Xe, XIIIe, XIXe et XXe arrondissements pour protester contre les mesures éducatives de Xavier Darcos, selon des sources concordantes.

Une vingtaine d'écoles, maternelles ou élémentaires, ont fait part de ces occupations dans des communiqués transmis à l'AFP. Interrogé, le rectorat de Paris a confirmé qu'une vingtaine d'établissements étaient touchés, principalement dans les XIIIe et XXe arrondissements.

Ces "occupations" ne concernent souvent que les bureaux des directeurs ou directrices des écoles concernées, et ne privent pas les écoliers de classe.

"Nous nous battons pour l'amélioration de l'éducation en France et contre sa destruction", écrivent les parents d'élèves dans leurs communiqués.

Ils disent "non aux réformes en cours, dont l'objectif est", selon eux, "de privilégier l'enseignement privé, d'abandonner les élèves en difficulté et surtout les élèves en difficulté issus des classes sociales les plus faibles".

Les parents d'élèves, dont certains entendent occuper ces écoles tous les mardis matin, indiquent par ailleurs qu'un rassemblement aura lieu devant le rectorat (place Gambetta) mercredi à 10H00 et qu'une "nuit des écoles" se tiendra vendredi soir de 18H00 à 23H00.


(http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/autour_de_nous/l_actualite_du_jour/depeches_de_l_educat/&key=20090120&key2=090120153808.0frin7r7.xml)

Publié dans Revue de Presse

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Parents prolos contre école publique à vau-l'eau<br /> <br /> http://www.libelille.fr/saberan/2009/01/education---dan.html<br /> <br /> EDUCATION - A l'heure du goûter, des parents d'élèves de l'école Pierre Perret de Haisnes-les-La Bassée, dans le Pas-de-Calais occupent les classes de leurs enfants. Jusqu'à 22 heures, pour protester contre la sape de l'école publique. Plutôt inédit dans ce quartier populaire de l'ancien bassin minier.<br /> <br /> «On a prévu un goûter pour les enfants, et puis un débat sur les réformes, pour les parents. Et une distribution de soupe.» C'est Sébastien, technicien chez Renault-Douai, et parent d'élève, qui parle. Lui qui n'a jamais milité, jamais syndiqué dans son usine, s'est saisi de la question de l'école quand il a entendu parler de la suppression des Rased. <br /> <br /> Il ne comprend pas qu'on les supprime, alors que dans son quartier, selon lui, il n'y en a déjà pas assez pour tous les parents qui en font la demande. «On se mobilise pour nos enfants, parce qu'on sait qu'ils seront les premiers touchés. Dans les milieux populaires, il y a plus d'enfants en difficulté, il faut pas se leurrer. C'est ici qu'on a le plus besoin des Rased».<br /> <br /> Avec des élus et des profs, il a créé un «comité citoyen pour l'école», contre la suppression des Rased, contre la suppression des IUFM, contre les réformes en cours. Il a déjà constaté une baisse d'effectifs dans les petites classes. «C'est inquiétant. On se gargarise du fait qu'en France, les femmes font plus d'enfants que les autres en Europe, mais si on est obligé de mettre les petits dans le privé, les femmes ne pourront plus travailler. Ou alors elles feront moins d'enfants. On nous parle d'améliorer le système, or la vraie motivation, c'est que ça ne coûte pas cher» <br /> <br /> Au programme : trois occupations, trois vendredis d'afilée, et dès ce soir, à Haisnes et à Auchy les mines, une école à chaque fois. Pour ce soir, à l'école Pierre-Perret, Sébastien espère une forte mobilisation. «On est au coeur d'une cité minière défavorisée. Les gens, on leur explique, ils se rendent compte».<br /> <br /> Haydée Sabéran
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